Vous avez votre stratégie de contenus en tête, mais quelle forme ceux-ci pondront-ils ? Un rapport d’activité ? OK, réalisons une version print et une version en ligne. Des contenus pour répondre aux objectifs d’une stratégie de conduite du changement en interne ? Parfait, mettons à jour notre magazine interne et prévoyons un accès en ligne. La déclinaison de support en version numérique génèrent forcément une prise en compte en termes de planning et de budget. Si le site web classique implique la mise en place de phases incompressibles et un certain budget, le flipbook – dans sa version avancée - peut s’avérer être une alternative efficiente.
Un flipbook qu’est-ce que c’est ?
Si vous ne connaissez peut-être pas le terme, vous avez pourtant déjà très certainement lu un document en ligne (magazine, plaquette, rapport en tout genre…) sous forme de flipbook. Plus qu’un simple PDF page à page, optimisé pour le web, vous pouviez zoomer, passer d’une page à l’autre avec cet effet de page qui se tourne pour rappeler la lecture papier, ou encore cliquer sur un lien mis en avant pour lancer une vidéo etc.
Le flipbook, ou PDF feuilletable, rend plus agréable la lecture d’un document en ligne.
On voit vite l’avantage du flipbook par rapport au PDF classique lorsque certaines des pages d’un document sont traitées en double. Quel dommage par exemple de faire une lecture en deux temps pour les pages « mission » du rapport intégré 2016 d’Axa, un rapport que je trouve particulièrement réussi.
Bon, vous me direz le flipbook c’est bien mais entre cet outil et un site, il y a une grosse différence. Je suis d’accord ! Donnons-lui un aspect plus web !
Place au flipbook enrichi
Le flipbook enrichi est un flipbook accompagné d’une home HTML5. Vous offrez alors à vos lecteurs une vraie page web attractive pour les diriger directement vers les infos qui les intéressent via un flipbook classique. Et par la même occasion vous leur donnez une vision générale de vos contenus, ce n’est ni plus ni moins qu’un sommaire amélioré qui met en valeur votre PDF feuilletable.
Voici un exemple qui fonctionne parfaitement : le rapport d'activité 2016, version digitale, de Vivendi. Cette page web ne renvoie que vers des pages PDF présentées sous la forme d'un flipbook. Aucun contenu n'ont été réécris pour le web, seule la home est créée.
Le résultat est complètement différent et l’impression générale plus positive que lorsque qu’on arrive directement sur un flipbook basique. Pourtant, la charge de travail et la mise en place est légère, une seule page web est créée et redirige vers l’ensemble des contenus grâce à un flipbook en arrière plan. Ces contenus restent exactement les mêmes que ceux destinés à la version print si ce n’est l’ajout de contenus interactifs et multimédias.
Les internautes choisissent alors leur parcours de lecture. Grâce à la mise en place d’encres, si le lecteur choisi de parcourir en priorité les informations concernant la RSE d’un rapport il n’aura pas besoin de se diriger vers le sommaire et de chercher la page, un call to action bien pensé lui en donnera directement la possibilité.
Pour aller encore un peu plus loin
Orange propose cette année un objet plutôt hybride, sur cette même logique de PDF enrichi. Pour son rapport intégré 2016, la marque offre une version digitale entre renvois vers des pages PDF de leur rapport print et mise en place de pages web.
Passer de l’un à l’autre est un peu déconcertant à la lecture, je trouve. Surtout quand on tombe sur des pages composées uniquement de liens… vraiment pas optimale selon moi. Malgré tout cet exemple montre jusqu’où il est possible d’aller.
En conclusion...
Le flipbook, enrichi ou non, apparaît comme une vraie bonne alternative au site. Pas forcément adapté à toutes les problématiques, il possède de grandes qualités pour un investissement raisonnable.
Découvrez quelques marques qui ont choisis cette alternative avec ma veille via Pearltrees.
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